Les prothèses médicales
Si on part du postulat que la guérison ne peut venir que de l’intérieur, que le malade est son propre guérisseur, et que la médecine académique peut être un complément à la prise de Conscience du sens de la maladie, pourquoi les malades ont-ils tant de difficultés avec les médecins ? Et pourquoi la médecine obtient-t-elle si peu de bons résultats sur les malades ? Voilà une question qui me trotte dans la tête depuis longtemps et à laquelle je pense avoir une réponse grâce à l’analyse psychosomatique. Ce n’est peut-être pas la seule, mais elle mérite qu’on y réfléchisse.
Comme je l’ai souvent écrit et dit lors de mes conférences, les médicaments, comme toutes les prothèses médicales, quelles qu’elles soient, remettent systématiquement le malade dans son conflit. De la sorte, cela peut apporter un soulagement temporaire, mais à terme ce sera la rechute ou la récidive, sauf si la personne est en Conscience et dans l’Amour. Voyons en détails ce qui se passe.
Si vous êtes devenu myope, c’est que vous viviez un conflit de danger très proche, qui va vous tomber dessus. Donc en l’absence de solution, le cerveau a réglé votre vue pour tenter de distinguer le danger imminent. Nous savons que c’est de la paranoïa visuelle. Grâce à la myopie, j’y vois de près et peu m’importe d’y voir de loin car le danger est situé tout près. On me met des verres pour y voir de loin, ce qui en termes biologiques de survie est grave, puisque je dois régler ma vue pour le danger de près. Donc à cause des lunettes (lu-net), la myopie s’aggrave, car pour le cerveau, ce qui est inscrit, c’est toujours danger de près. Donc inutile d’y voir loin.
Si vous avez de l’arthrose à un genou (ou aux deux), c’est que vous refusez de vous mettre à genoux devant le seigneur et maître. C’est une dévalorisation de se mettre à genoux, de supplier, de prier par peur un Dieu hypothétique qui va vous réprimander pour avoir soi-disant péché. Ce n’est pas par hasard que l’arthrose du genou touche plus la femme que l’homme. Celui-ci a moins tendance à se soumettre à une autorité, quoi que cela soit de moins en moins vrai de nos jours ! Donc, cette femme souffre dans les actes banals de la vie quotidienne à cause de ses genoux. La médecine lui propose alors de lui mettre une prothèse du genou pour la soulager. C’est très bien. Le problème est que le conflit de dévalorisation de soumission (sous-mission et non père-mission) n’étant pas résolu, apparaissent les complications de l’intervention chirurgicale, ou le rejet de la prothèse, ou le déplacement des douleurs vers les hanches. Pourquoi ? Parce qu’il ne faut pas se mettre à genoux, donc le cerveau va trouver un autre moyen de solutionner le problème qui était résolu par l’arthrose, laquelle lui permettait de ne plus se mettre à genoux.
C’est la même chose avec la prothèse de hanche de la femme (encore elle !) et le refus « d’écarter les cuisses ». C’est tout à fait honorable et légitime de refuser la sexualité après un certain âge, et même avant si l’on veut, mais pas à cause de tabous, de raisons artificielles liées au jugement, puisque le corps a parlé : « elle voudrait bien, mais il ne faut pas » ! Grâce à l’arthrose des hanches, elle ne peut pas, ce n’est pas de sa faute, c’est la maladie. La médecine lui met une prothèse, elle peut donc écarter les cuisses, mais c’est toujours le même tabou, le même interdit. Alors le cerveau doit trouver une autre solution pour que l’acte ne se réalise pas. Désinsertion de prothèse ou maladies gynécologiques qui viennent remplacer la solution primitive. Parce que le conflit n’est pas solutionné en Conscience, par la Liberté et l’Amour.
Je pourrais multiplier les exemples, comme cette femme qui rechutait de son problème cardiaque trois mois après la pose d’une prothèse de valve cardiaque. Elle avait une valve (aortique) qui ne fonctionnait plus, c’était la solution biologique de son conflit de clan par rapport à son père. On lui propose de poser une valve aortique de remplacement, et trois mois après, au contrôle, le médecin constate que la valve fuit à nouveau ! Le conflit n’étant pas solutionné, il était normal que cette valve fuie à nouveau, tant que le message n’était pas correctement interprété, analysé et solutionné en Conscience d’Amour. Les médecins proposaient de recommencer l’intervention cardiaque (et ce n’est pas anodin !) pour remplacer à nouveau la valve. J’ai vu cette femme deux fois avant la réintervention prévue, et je lui ai permis de solutionner son conflit. Elle m’a donné des nouvelles pendant deux ans, la valve n’était pas changée, son état cardiaque s’améliorait.
Voyons maintenant le problème avec les médecins. Le médecin est en fait une prothèse médicale, puisqu’on lui demande de trouver une solution externe à la maladie, et il ne peut proposer que des prothèses inutiles. Mais cela va plus loin. Pourquoi un individu décide-t-il de pratiquer la médecine ? Et pourquoi telle ou telle spécialité ? Et bien, c’est son inconscient qui a décidé pour lui, pas vraiment lui-même ! Personnellement, je disais dès l’âge de 5 ans que je voulais être « docteur ». Il est évident qu’un enfant de cet âge ne peut pas savoir pourquoi il dit ça. J’ai compris bien plus tard, par l’analyse de mon arbre généalogique, pourquoi j’avais cette vocation. Du côté paternel, mes arrière-grands-parents ont eu 8 enfants : 4 sont décédés avant 2 ans par manque de soins ou de nourriture ! C’est cela qui peut conduire à la pédiatrie (ce fut ma thèse de médecine) ou à la médecine générale en tant que « médecin de famille ». Pourquoi devient-on cardiologue ? Parce que dans l’arbre, le ou les drames sont liés à des peines de cœur dans le clan. Pourquoi devient-on dermatologue ? Parce que les drames sont liés à des séparations tragiques. Pourquoi devient-on gynécologue ? Parce que les drames sont liés à des frustrations, des infertilités, etc.
Pourquoi devient-on rhumatologue ? Parce que les drames sont liés à des conflits de déplacement.
Pourquoi devient-on urologue, je dirais même testiculologue ? Parce que les drames sont liés aux castrations, à la peur d’être infertile. Le médecin qui propose la castration est lui-même un castrateur ou un castré (loi d’ambivalence). Un médecin qui propose à une femme de lui faire l’ablation des seins règle un conflit inconscient de mauvais sevrage et transpose sur les femmes son conflit avec sa mère.
Et que dire de l’oncologue, qui est devenu un médecin « spécialiste » de la maladie cancéreuse ? En fait, il est surtout spécialiste du traitement du cancer. Or, le traitement est codifié par des protocoles quasi immuables pour chaque type de cancer. Il est pratiquement impossible pour le malade d’y échapper, sous peine, en cas de refus, de mettre sa vie en danger. Ce « spécialiste » de la peur traque la moindre cellule prétendument anormale pour la détruire, en même temps que cela détruit bien plus de cellules normales ! Ces personnes sont dans un programme d’autodestruction qui s’accorde bien avec ce genre de malades qui se laissent détruire. Et s’ils en réchappent, du fait que leur conflit psychobiologique était solutionné, il leur est très difficile de se reconstruire.
Chaque spécialité médicale est exercée par des « humanimaux 1» qui, à travers leur spécialité, tentent de solutionner leurs propres conflits. Je pourrais citer bien d’autres exemples. Tout vient de l’inconscient. Celui du malade qui a besoin de vivre ce qu’il vit, et celui du médecin qui lui aussi cherche inconsciemment à régler ses conflits. Voilà ce qui perturbe la relation thérapeutique avec la médecine et les médecins. Vous avez un problème précis qui parle d’un conflit précis, et vous devez consulter une personne qui doit régler un conflit du même type que le vôtre et qui en est le plus souvent incapable. Sinon, il vous renverrait vers vous-même car il aurait lui aussi compris que la guérison ne peut venir que du malade lui-même, et surtout pas de celui qui règle ses propres conflits à travers les malades, tout cela inconsciemment bien sûr. Il n’est pas question de faire le procès de qui que ce soit, c’est un problème général, qui s’applique à la médecine comme il s’applique à toute la société, à la justice, l’éducation, etc., à la vie en général.
Dr Jean-Claude Fajeau